Photo & réalisation

 

 Portrait de Daniel Defer

Éditions des archives contemporaines.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
















Installation vidéo "The inner game"


  



Mon père était boxeur 

 

Film documentaire et scénario de bande dessinée Mai 2016

Coffret film + Bande dessinée (Quilombo & Futuropolis)

A la fin des années 70, Hubert Pellerin était un espoir de la boxe française . En 1983 il raccroche les gants après avoir perdu sa troisième finale du championnat de France des poids lourds. Barbara Pellerin sa fille, n’a jamais vu son père boxer. Mais la BD commence bien par le regard de cette petite fille, qui entre dans le vestiaire, regarde ce père vaincu, seul, le visage tuméfié par les coups...Ces deux là semblent des étrangers l’un pour l’autre. D’un côté le sportif qui termine sans gloire. De l’autre cette fillette qui ne sait si elle peut l’approcher .

Cette BD et le documentaire qui l’accompagne, c’est l’histoire de deux êtres qui se sont perdus en
chemin. Un jour le père et la fille vont se retrouver. Il appelle sa fille. Il sort de l’hôpital psychiatrique.
Ca fait longtemps que ces deux là ne se sont pas vus. Mais cette fois-ci... il y a comme une urgence. Barbara prend sa caméra et va faire les allers-retours entre Paris et Rouen pour filmer l’homme et rencontrer le père. Elle filme ses silences.
                                                          
                                                                                                         Laetitia Gayet, journaliste, France Inter
                                          











































 

Corps d'eau 

Création vidéo et projection monumentale. Novembre 2012

 

https://youtu.be/3h2IYv2Qkyw

 

Diptyque vidéo subaquatique 15' HD
Danse: Sandra Edde, montage: Abdelatif Belhaj, musique: Douglas Cavanna

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Projection à Rouen, performance dans le cadre de Normandie impressionniste 2013 .


































 
 


 
 































  

Projection monumentale au centre nautique de Rosny sous Bois. 2011

Histoires de fil 

Portraits d'ouvriers. 2007

5 portraits d'ouvriers au travail 8'x 5 DV, 2007
Filature Badin











































ARCHIPELS 

Pour Médicis Clichy Montfermeil 

Portraits d'habitants de Clichy Sous Bois pour affichage urbain.




RELIQUES

Mort subitement en 2012 dans un hôpital psychiatrique, Hubert Pellerin avait emmener avec lui son sac d’athlète. Peut-être savait-il qu’il y mènerait son dernier combat ? Barbara Pellerin, sa fille,  s’est emparée des codes de la photographie des artefacts archéologiques pour réaliser un inventaire. La matéralité de ces objets dans le présent construit la mémoire d’un passé incertain. Archéologue de l’intime, elle mène l’enquête sur ce père dont elle connaît finalement peu de choses. Ce reliquaire forme en quelque sorte son unique « patrimoine ».

                                                                                                               Nicolas Girault-Archéologue









   


























ÉTRANGES-ÉTRANGÈRES

18 février-19 mars 2016 Hotel de ville de Guyancourt.

 




 
























 
 
 
 
INFANS 

Galerie Duchamp, Yvetot. 19 mars-2 avril 2015. 

 

 
..Ces photos de familles deviennent des amorces de récits, des bribes de
« roman familial » que chacun (opérateur, sujets ou spectateurs) revisite au gré de ses souvenirs et de son
imagination. Devant l’objectif, nous sommes : ceux que nous sommes, ceux que nous voudrions être, ceux que le photographe croit que nous sommes et ceux dont il se sert pour exhiber son art.

C’est bien pour cela qu’il est difficile de se reconnaître en photographie,
la ressemblance étant affaire de désir (de soi, des autres) autant que d’identité. Pourquoi cette fillette en princesse, ce garçon qui surjoue les motards et celui-là qui se cache dans la fratrie ? Quid de la présence des animaux, d’accessoires, de sourires sincères ou pas ? Autant de traits de notre condition commune dont la photographie fige des modalités*possibles, ici un ensemble de familles liées à une institution de Barentin coopérant à un résidence artistique en 2014..

                 Didier Mouchel-Centre photographique Rouen









Travail pédagogique et participatif.






"Etre malheureux 
comme les pierres" par Théo.




"Occupe toi de tes oignons" 
par Jordan.
























 

 

 "Vider son sac" par Marvin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 DUEL 

Galerie de l'école d'arts plastiques et Centre nautique de Rosny sous Bois.

23 novembre-19 décembre 2012.






La poussée d'un Homme, avec son corps, pour détruire son double, son semblable, son contraire, et sauver sa vie, sa peau, son unicité. C'est la nature-même de l'affrontement, contre soi même, contre un Autre, qui nous ressemble sûrement, mais aussi contre le monde entier. Entre la fusion et la dualité, le combat se fait à la fois étreinte et séparation. Face à face, les corps se cognent, se mélangent, s'enlacent pour mieux se débattre et se rejeter. 








































 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sida, portraits de combattants

Espace Kiron, 2 -20 décembre 2009


Éditions cherche midi 2009
125 pages / 30 euros / ISBN 978-2-7491-1418-7
Textes écrits par Éric Favereau, grand reporter à Libération depuis 1981, responsable du service Société.



En décembre 2009, AIDES a eu 25 ans. 25 ans de luttes, de combats, de souffrances, de reculs et d’avancées.

L’association a décidé de marquer cet événement avec un ouvrage photographique qui met en avant
les militants historiques, célèbres ou anonymes, leur diversité et leur énergie vitale.

Entrent en résonance noir et couleur, passé et présent, vie et mort. Portraits intimistes, figures en action, et paysages urbains s'articulent dans cet hommage à la lutte.

Francoise Barré-Sinoussi, Marie-George Buffet, Hélène Cardin, Jacques Chirac, Daniel Defert, Jean-François Delfraissy, Claude Évin, Anne Hidalgo, Line Renaud, Jean-Luc Romero, Willy Rozenbaum, Bruno Spire, Aliou Sylla et Simone Veil..





Simone Veil

Visiteurs bénévoles en service VIH,
hôpital Tenon, Paris




Lieu de mémoire
Arc en ciel, Paris





Malick Sène

Un atelier textile aidé par Arcad-sida
Bamako, Mali








Campagne de dépistage
Bamako, Mali







 

 

Chanteurs de rail

 

  

Les voûtes Paris, 2008

La batterie, Guyancourt 2008

Biennale du carnet de voyage, Clermont-Ferrand, 2008

Exposition collective et multimédia, 2008
Avec Damien Roudeau (dessin) et Jocelyn Robert (son)
LES YEUX DANS LE MONDE
 
À la rencontre des musiciens du métro d'ici et d'ailleurs.



 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Exposition aux voutes, Paris

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 



Barentin, filature Badin 

 

Galerie photo du pôle-image Haute-Normandie Rouen, 2007

Médiathèque d’ Yvetôt, médiathèque de Vernon, 2007

Centre culturel “Le jardin de verre”, Cholet, 2007

Maison d’arrêt pour femmes Rouen, 2007

Work in progress Arles, 2007

Voix off des Rencontres de la photographie, Arles, 2007

Musée de Louviers: Points de vue, paysages Haut-Normand, 2008




 


































Barentin, 76, rue Auguste Badin
Édition points de vue, 2007
72 pages/ 10 euros/ 978-2-915548-17-4
Textes Barbara Pellerin et Emmanuel Hermange

Extrait du texte de Emmanuel Hermange:


Barbara Pellerin est née à Barentin en 1980. Dans sa famille, quelques-uns ont été ouvriers dans la filature. Ce fut le premier emploi de ses parents et en échange de sa prise en charge par l’orphelinat de la filature, l’une de ses grand-mères y a travaillé jusqu’à sa majorité. C’est également jusqu’à sa majorité que Barbara Pellerin a vécu à Barentin. Et tandis que les récits de sa grand-mère remplissaient ce site d’une vie intense, elle était intriguée par le peu d’activité qu’elle apercevait dans la cour et à proximité de la filature. Entrée à l’Ecole nationale supérieure de la photographie, à Arles, en 2004, elle s’est saisie de ce médium comme d’un mobile pour pénétrer ce lieu où quelque chose d’à la fois proche et distant devait être découvert.

Auguste Badin, dit-on, se promenait fréquemment dans la filature muni de son tabouret pour s’asseoir et contempler « sa » main-d’oeuvre en action. Au XIXe siècle, le paternalisme patronal va de pair avec une identification entre l’industriel et ses moyens de production — biens et hommes confondussi forte, qu’une usine, dans ses moindres aspects, recelait quelque chose de l’autoportrait. En se confrontant trois années durant à la situation actuelle de la filature avec la photographie comme moyen de produire du sens, d’organiser différemment les jeux d’identité et de mémoire qui se sont tissés autour du territoire qu’est la filature, ce sont les ressorts de cette manière d’autoportrait que Barbara Pellerin a déplacés, transférés pourrait-on dire, en laissant résonner le sens psychanalytique du terme, pour s’en approprier finalement la forme : Barentin, 76, rue Auguste-Badin est un autoportrait en devenir.

Emmanuel Hermange-Critique et Directeur, à ESACM 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

LES INCONNUS DE LA NATION

Galerie Michel Journiac, 2007

Séries photographiques humaines et urbaines en trois volets.



Faces (2001)

En arrêtant des  passants dans la rue,  Barbara Pellerin refuse que ces visages ne fassent que passer.  L’appareil agit comme un phare explorateur. Le cadrage des visages, serré, laissant les visages s’échapper sur la partie gauche de l’écran, appelle à la rencontre. Les visages témoins muets de ce qui a été, font revivre le moment du déclic photographique, d’une rencontre forcée et fugitive, deux regards s’éprouvent réciproquement. D’habitude trop loin, soudain trop près, les limites deviennent floues et perméables. Le portrait de  l’étranger semble tout à coup si familier qu’en lui nous risquons de nous perdre. Les photos ne rappellent pas une présence éloignée, mais s’appellent dans une absence rapprochée, si proche que leur appel est silencieux. Le regard du portraitiste ne dévisage pas l’autre mais l’envisage, chaque visage est un mystère, dont le
portraitiste traque le sens à moins qu’il n’en approfondisse l’énigme. 


Damien Roudeau-Artiste



















Trois femmes (2003)

 

 

De l’anonymat d’une rencontre dans la rue, je basculais dans la sphère intime de celles et ceux qui m’ouvrirent leurs portes.

Les portraits des premières heures sont posés et convenus, mais autour des mots, le visage se rapproche et le corps se dénudent.

Trois femmes, trois âges de la vie.

















































































Sans rendez-vous (2004)






À la terrasses des cafés, dans cette solitude propre aux mégalopoles, ils n’attendent personne. Je provoque une rencontre, improbable, déconcertante. Je m’assoie le temps d’une image, autour de quelques mots, parfois gênés, souvent dans une politesse distanciée, l’image fige cet instant qui n’avait pas de raison d’être.




Homme n°3







Homme n°7

































Homme n°8




































Homme n°11