Portrait de Daniel Defer
Éditions des archives contemporaines.
Installation vidéo "The inner game"
Mon père était boxeur
Film documentaire et scénario de bande dessinée Mai 2016
Coffret film + Bande dessinée (Quilombo & Futuropolis)
Cette BD et le documentaire qui l’accompagne, c’est l’histoire de deux êtres qui se sont perdus en
chemin. Un jour le père et la fille vont se retrouver. Il appelle sa fille. Il sort de l’hôpital psychiatrique.
Danse: Sandra Edde, montage: Abdelatif Belhaj, musique: Douglas Cavanna
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Projection à Rouen, performance dans le cadre de Normandie impressionniste 2013 .
Histoires de fil
Portraits d'ouvriers. 2007
5 portraits d'ouvriers au travail 8'x 5 DV, 2007Filature Badin
ARCHIPELS
Pour Médicis Clichy Montfermeil
RELIQUES
Mort subitement en 2012 dans un hôpital psychiatrique, Hubert Pellerin avait emmener avec lui son sac d’athlète. Peut-être savait-il qu’il y mènerait son dernier combat ? Barbara Pellerin, sa fille, s’est emparée des codes de la photographie des artefacts archéologiques pour réaliser un inventaire. La matéralité de ces objets dans le présent construit la mémoire d’un passé incertain. Archéologue de l’intime, elle mène l’enquête sur ce père dont elle connaît finalement peu de choses. Ce reliquaire forme en quelque sorte son unique « patrimoine ».Galerie Duchamp, Yvetot. 19 mars-2 avril 2015.
« roman familial » que chacun (opérateur, sujets ou spectateurs) revisite au gré de ses souvenirs et de son
imagination. Devant l’objectif, nous sommes : ceux que nous sommes, ceux que nous voudrions être, ceux que le photographe croit que nous sommes et ceux dont il se sert pour exhiber son art.
C’est bien pour cela qu’il est difficile de se reconnaître en photographie,
la ressemblance étant affaire de désir (de soi, des autres) autant que d’identité. Pourquoi cette fillette en princesse, ce garçon qui surjoue les motards et celui-là qui se cache dans la fratrie ? Quid de la présence des animaux, d’accessoires, de sourires sincères ou pas ? Autant de traits de notre condition commune dont la photographie fige des modalités*possibles, ici un ensemble de familles liées à une institution de Barentin coopérant à un résidence artistique en 2014..
Didier Mouchel-Centre photographique Rouen
Galerie de l'école d'arts plastiques et Centre nautique de Rosny sous Bois.
23 novembre-19 décembre 2012.
La poussée d'un Homme, avec son corps, pour détruire son double, son semblable, son contraire, et sauver sa vie, sa peau, son unicité. C'est la nature-même de l'affrontement, contre soi même, contre un Autre, qui nous ressemble sûrement, mais aussi contre le monde entier. Entre la fusion et la dualité, le combat se fait à la fois étreinte et séparation. Face à face, les corps se cognent, se mélangent, s'enlacent pour mieux se débattre et se rejeter.
Sida, portraits de combattants
Espace Kiron, 2 -20 décembre 2009
Éditions cherche midi 2009
125 pages / 30 euros / ISBN 978-2-7491-1418-7
Textes écrits par Éric Favereau, grand reporter à Libération depuis 1981, responsable du service Société.
En décembre 2009, AIDES a eu 25 ans. 25 ans de luttes, de combats, de souffrances, de reculs et d’avancées.
L’association a décidé de marquer cet événement avec un ouvrage photographique qui met en avant
les militants historiques, célèbres ou anonymes, leur diversité et leur énergie vitale.
Entrent en résonance noir et couleur, passé et présent, vie et mort. Portraits intimistes, figures en action, et paysages urbains s'articulent dans cet hommage à la lutte.
Francoise Barré-Sinoussi, Marie-George Buffet, Hélène Cardin, Jacques Chirac, Daniel Defert, Jean-François Delfraissy, Claude Évin, Anne Hidalgo, Line Renaud, Jean-Luc Romero, Willy Rozenbaum, Bruno Spire, Aliou Sylla et Simone Veil..
Simone Veil
Visiteurs bénévoles en service VIH,
hôpital Tenon, Paris
Lieu de mémoire
Arc en ciel, Paris
Malick Sène
Un atelier textile aidé par Arcad-sida
Bamako, Mali
Campagne de dépistage
Bamako, Mali
Chanteurs de rail
Les voûtes Paris, 2008
La batterie, Guyancourt 2008
Biennale du carnet de voyage, Clermont-Ferrand, 2008
Exposition collective et multimédia, 2008Avec Damien Roudeau (dessin) et Jocelyn Robert (son)
LES YEUX DANS LE MONDE
À la rencontre des musiciens du métro d'ici et d'ailleurs.
Exposition aux voutes, Paris
Barentin, filature Badin
Galerie photo du pôle-image Haute-Normandie Rouen, 2007
Médiathèque d’ Yvetôt, médiathèque de Vernon, 2007
Centre culturel “Le jardin de verre”, Cholet, 2007
Maison d’arrêt pour femmes Rouen, 2007
Work in progress Arles, 2007
Voix off des Rencontres de la photographie, Arles, 2007
Musée de Louviers: Points de vue, paysages Haut-Normand, 2008
Barentin, 76, rue Auguste Badin
Édition points de vue, 2007
72 pages/ 10 euros/ 978-2-915548-17-4
Textes Barbara Pellerin et Emmanuel Hermange
Extrait du texte de Emmanuel Hermange:
Barbara Pellerin est née à Barentin en 1980. Dans sa famille, quelques-uns ont été ouvriers dans la filature. Ce fut le premier emploi de ses parents et en échange de sa prise en charge par l’orphelinat de la filature, l’une de ses grand-mères y a travaillé jusqu’à sa majorité. C’est également jusqu’à sa majorité que Barbara Pellerin a vécu à Barentin. Et tandis que les récits de sa grand-mère remplissaient ce site d’une vie intense, elle était intriguée par le peu d’activité qu’elle apercevait dans la cour et à proximité de la filature. Entrée à l’Ecole nationale supérieure de la photographie, à Arles, en 2004, elle s’est saisie de ce médium comme d’un mobile pour pénétrer ce lieu où quelque chose d’à la fois proche et distant devait être découvert.
Emmanuel Hermange-Critique et Directeur, à ESACM
LES INCONNUS DE LA NATION
Galerie Michel Journiac, 2007
Faces (2001)
En arrêtant des passants dans la rue, Barbara Pellerin refuse que ces visages ne fassent que passer. L’appareil agit comme un phare explorateur. Le cadrage des visages, serré, laissant les visages s’échapper sur la partie gauche de l’écran, appelle à la rencontre. Les visages témoins muets de ce qui a été, font revivre le moment du déclic photographique, d’une rencontre forcée et fugitive, deux regards s’éprouvent réciproquement. D’habitude trop loin, soudain trop près, les limites deviennent floues et perméables. Le portrait de l’étranger semble tout à coup si familier qu’en lui nous risquons de nous perdre. Les photos ne rappellent pas une présence éloignée, mais s’appellent dans une absence rapprochée, si proche que leur appel est silencieux. Le regard du portraitiste ne dévisage pas l’autre mais l’envisage, chaque visage est un mystère, dont le
portraitiste traque le sens à moins qu’il n’en approfondisse l’énigme.
Damien Roudeau-Artiste
Trois femmes (2003)
Les portraits des premières heures sont posés et convenus, mais autour des mots, le visage se rapproche et le corps se dénudent.
Trois femmes, trois âges de la vie.
Sans rendez-vous (2004)
À la terrasses des cafés, dans cette solitude propre aux mégalopoles, ils n’attendent personne. Je provoque une rencontre, improbable, déconcertante. Je m’assoie le temps d’une image, autour de quelques mots, parfois gênés, souvent dans une politesse distanciée, l’image fige cet instant qui n’avait pas de raison d’être.
Homme n°7